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Mise à jour :
11.01.12


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SIXTY NINE VETTE /" pussy, booze and rock'n'roll"

Alors voilà la devise "Punk’s not dead" est définitivement approuvée. Le groupe Sixty Nine Vette est là les gars (les filles aussi faut pas les oublier bordel). "Pussy, Booze and Rock'n'Roll" qu’est-ce que c’est ? Non, ce n’est pas le dernier sex-toys à la mode avec ses effets vibrants et vert fluo à picots mais bel et bien le nom du tout premier album de ce super groupe punk originaire de la Marne !

Oh my God, mais qu’est-ce que cette région est prolifiquement bonne musicalement (y a les Quince Jelly, Natchez, les Z’ahuris). Franchement it’s only rock&roll but I like it ! Mais bon revenons à notre houblon : 69 Vette. Alors avant même de commencer à décortiquer l’album, décortiquons le nom du groupe. Oui, il est quand même bien original celui-ci. Alors tous les gars du Band sont des fans de tout ce qui se rapporte au vintage, donc "Vette" est le diminutif de Corvette et 69 l’année de leur modèle de corvette préférée, cela dit ce nombre peut avoir une signification moins conventionnelle. Je vous laisserai le soin de faire votre propre "brainstorming" !
Dès le lancement de la galette sur la platine, ça plante le décor, l’influence des Ramones est proche même très proche, ça balance net avec "No tough guys in Love", les seules différences avec les faux frères New-Yorkais sont : les chansons durent plus longtemps que 2 minutes, tournent plus autour des 3 minutes et il y a présence de solos de gratte ! D’ailleurs, cette dernière est assurée par Rital et il manie le manche de main de maître (sans sous entendu les gars hein ?!). Puis s’enchaîne sur "Jeffrey’s Gone" qui démarre avec un rythme aux drums où l’on pourrait entendre "hey oh let’s go" au loin ! Les fûts (non pas ceux de bibines quoi que…) sont menés à la baguette par Sam et ça déchire ! Le titre s’engouffre peu à peu dans le domaine heavy-hard rock sans perdre de vue l’intensité punk ! La voix de Fred, ne serait pas sans rappeler celle de Blaze Bailey (ex chanteur d’Iron Maiden post Bruce Dickinson) ! Ensuite, vient l’heure du 3e titre qui s’intitule "(We are) Brothers" comme pour nous nous rappeler d’où viennent leurs influences ! Je me surprends à me faire un pogo facial des plus original. Sérieux, jusque là, les pros du 69 in a CorVette , nous envoie du bois ! Comme je dis souvent, ça dépote !
Nous voici donc au milieu de l’album, eh oui ce dernier recense 7 titres, avec la bombe "Selling my soul" qui oscille entre punk et heavy metal ! Faut pas oublier aussi que les protagonistes viennent de différentes formations hard rock, comme la Dynastie des Coyotes où officiaient Rital et Cachou (qui assure la basse dans 69 Vette). Puis moment d’accalmie mais de très courte durée sur "No Future with me"  avant d’envoyer la purée au bout de vingt secondes l’éjaculation rock & rollesque est là, quelle jouissance ! C’est bon et c’est fort ! Chez 69 Vette c’est franc, direct sans fioritures superficielles, gras, distordu et surtout ça sent les gonades à plein nez !
La joute charnello-punkifiante va bientôt terminer sa course, nous sommes à l’avant dernier titre "Stay free"  mais rien à voir avec celui de The Clash, c’est bel et bien une de leur compos tout droit sortie de leur passion pour le "Fuck’ N'Roll" comme on peut qualifier le groupe. Sur cette chanson, comme les autres, d’ailleurs les chœurs sont à l’honneur. Ça scande comme lors d’une manif faisant valoir les putains de droit du rock & roll ! Allez nous arrivons à l’orgasme punkifié avec "Needle lied" chanson qui me fait penser à Poison Heart de qui… ? Eh bien évidemment, des Ramones. L’album se finit avec un sublime solo de Rital qui nous prouve ses compétences guitaristiques, putain j’ai les poils, sérieux c’est dément ! Mais qui a dit que le rock & roll était la musique du diable ? J’en sais rien mais il avait sans aucun doute raison.

En tout cas, pour un premier opus les 69 Vette ont frappé fort et bien. Le quartet fonctionne à merveille et j’ai qu’une hâte d’entendre le petit frère de "Pussy, Booze and Rock'N'Roll". Les gars, va falloir vous atteler à cette tache. Un dernier mot les gens, si vous avez l’occase de les voir on stage courez y c’est de la pure tuerie, vous en ressortirez pas indemne et ça, ça défonce tout. Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne écoute and Keep on rockin’ until death ! Yeah ! Gabba Gabba Hey !

Alicia Fiorucci

 

STONE SOUR /" come what (ever) may"
12 titres / Roadrunners

Stone sour, Corey Taylor, Slipknot, même business, même zic, même soupe. Ça c’était mes aprioris avant l’écoute de cet album. C’est fou les conneries que l’on peut penser. Sur cet album on y trouve de tout et surtout de grand niveau. Du heavy nourri au kérosène comme sur le titre « come what (ever) may » dont le riff simple esprit rock , vous entraîne, vous capte , vous fait bouger la tête, pour moi c’est le titre qui tourne en boucle. Le 10e titre «   lst person » est encore plus poussé dans l’esprit rock. Il y a aussi des ambiances grunge, rock prog à la Kings’x . On n’évitera pas les titres slows , comme le 8e «  through glass » interpréter pour l’essentiel à la guitare acoustique, voir country triste sur  l’intro du titre « syllword » avec un esprit des premiers Katatonia. Des solos assez sympas en particulier sur le 3e « hell& conséquences ». Maintenant coté voix , il alterne voix posé, voix romantique et une voix bien rock avec des penchants bourrins.
Chaque titre dispose d’un gros potentiel. Corey Taylor impressionne par sa diversité et sa créativité.

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SUIDAKRA /"caledonia"
11 titres / armageddon music

La spécialité du groupe est un mélange de culture métal avec des sonorités celtes et moyenâgeuse. L’intro du premier titre « higland hills » vous plonge directement dans cet esprit manoir, monstre du Loch Ness etc…. Sinon pour le coté métal cela reste du Suidakra, un heavy trash/death. Le coté heavy est très présent grâce à une guitare très soliste, qui n’hésite pas à se promener tout au long des titres. Les refrains sont pour l’essentiel à mettre sur l’esprit celte, on aurait presque envie de les reprendre autour d’une bière brune . le 3e titre « the ember deid » est carrément moyenâgeux, chant + guitare acoustique + l’esprit, en fait vous voyez « les rois maudits », imaginez la musique et vous en serez pas loin. Mais on reprend vite l’esprit Suidakra sur le 4e «  evoke the demon ».
Le 5e « forth cycle » et le 7e « dawing tempest » sont les titres les plus énergiques, avec l’esprit celte plus prononcé , cela est du à la cornenuse que l’on peut entendre à la fin du 5e et parsemé un peu partout dans le 7e.
Le 6e titre « Ramble » est un titre instrumental .
Le morceau le plus celte est sans conteste le 8e the distant call ».
C’est véritablement un album atypique, qui mérite une écoute attentive.   

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SHOCKWAVE / "The ultimate doom"
(Triple Crown Records)

Troisième opus pour les 6 guerriers masqués from Eerie. Et troisième tuerie. Après une intro un peu inutile, badaboum, dans ta gueule de coreux! "The ultimate doom" et son break non moins ultime te cassent en deux, et les morceaux suivants balayent ce qu'il reste de ta misérable personne à peigne digne d'être l'esclave des futurs maîtres du monde. Les mecs savent vraiment pondre des moshparts de bâtard! On voit de qui ils tiennent (DISCIPLE A.D., mon garçon!). Toujours cette recette de gros riffs lourdingues et ultra rythmiques, certains faisant très MADBALL ("The Insecticon syndrom"), ces deux voix tuff qui se complètent bien et des titres aux refrains imparables ("Five faces of darkness" haaaargh!) et dansants à souhait, entrecoupés de délire sur les vieux cartoons ricains. Sur scène, c'est clair que ça doit grave le faire! Là encore, le skeud comporte sa bonne dose de tubes. Mais si je devais le comparer aux deux autres albums, je pense toutefois que cet album est un peu moins bon, peut-être du fait qu'il reprend trop ce qui a déjà été fait. En bonus, un clip vidéo pas trop chiant. (MS)

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SLAPSHOT / "Digital warfare"
(I Scream Records)

Le dernier véritable album ne faisait déjà pas dans la dentelle. On pensait tous que ça serait le dernier. Mais là, le retour des Bostoniens ressucite le mythe du groupe HxC par excellence. Hey, on parle jamais d'eux mais presque 20 ans de carrière quand même, les ptits gars! Mucho respect! A la différence de BIOHAZARD ou AGNOSTIC FRONT, la musique, la voix (Choke, toujours le même, inoxydable), le style épuré de tout artifice, rien n'a changé. Avec le violent "The last laugh" imparable dans une fosse et les excellents "Spirit of '81" et "Had it with unity", aux relents punks terribles, hommage à la scène de Boston. Les paroles sont toujours haineuses à souhait ("Stupid fucking kids"). Non, vraiment, certaines choses ne changent pas et ne le feront jamais. Que tous les kids qui pensent que DIECAST, KILLSWITCH ENGAGE et autres CHIMAIRA sont des groupes de HxC tatent un peu de la bonne vieille crosse de hockey dans les oreilles. Vaccinés à vie, les titis! Non mais! Or donc, SLAPSHOT, ya bon : 13 titres pas-tendance-du-tout dont une reprise -très classique- de MINOR THREAT (je vous laisse deviner laquelle) et un morceau finissant sur THE LAST RIGHTS. Je n'ai besoin que de trois mots pour conclure : Old Tyme Hardcore! (MS)

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STAND AND FIGHT / "Together we win"
(Bridge Nine Records)

"Stand tall, stand proud, stand for unity" disent les paroles. Un leitmotiv simple et efficace, pour ce groupe de Boston qui compte dans ses rangs un ex-CARRY ON, et Wrench, l’ex-TEN YARD FIGHT. D'ailleurs, musicalement, c'est la copie conforme! x Youth crew x pur jus et positif à l'américaine avec toutes les parties de rigueur. Le premier et excellent titre "Together we win" annonce la couleur de l'ensemble, c'est peu dire. Et la photo très militaire du skeud illustre bien ça aussi. Des compos courtes donc rapides, pleines de riffs et de touka-touka purement old school. Vingt minutes de fureur énergique et dansante. Bah oui, c'est bon! A noter le terrible "Red-handed" et son break destructeur. Les fans de ce genre de zique vont certainement tripper dessus, ne serait-ce qu'avec quelques coeurs particulièrement bien placés ("Living blind"), avec des paroles faisant toujours un peu cliché comme dit au-dessus, mais bon... I love it! (MS)

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